La première étape pour sortir du marasme économique.
Chers lecteurs,
l'humeur des entreprises allemandes s'est quelque peu redressée après les mois catastrophiques précédents. L'indice ifo du climat des affaires a de nouveau augmenté en mai. Bien que les entreprises aient évalué la situation actuelle comme étant encore pire qu'en avril, les attentes pour les six prochains mois se sont améliorées. Toutefois, il ne fallait pas s'attendre à ce qu'il en soit autrement compte tenu des questions sur le climat des affaires de l'ifo.
Le climat des affaires de l'ifo est basé sur environ 9 000 rapports mensuels d'entreprises du secteur manufacturier, du secteur des services, du commerce et de la construction. Les entreprises sont invitées à évaluer leur situation commerciale actuelle et à faire part de leurs attentes pour les six prochains mois. Ils peuvent indiquer leur situation comme étant "bonne", "satisfaisante" ou "mauvaise" et marquer leurs attentes commerciales pour les six prochains mois comme étant "plus favorables", "stables" ou "moins favorables". La valeur d'équilibre de la situation commerciale actuelle est la différence entre les pourcentages des réponses "bonne" et "mauvaise", la valeur d'équilibre des attentes est la différence entre les pourcentages des réponses "plus favorable" et "moins favorable".
En mai, la situation des entreprises avait atteint un nouveau creux en réponse au verrouillage des marchés. Au vu des premières mesures d'assouplissement attendues, il n'y avait qu'une seule réponse logique à cela : les attentes pour les six prochains mois devaient être à nouveau plus favorables. Il fallait beaucoup de pessimisme pour croire que la situation allait changer en six mois ! Dans six mois, la situation serait encore pire.
L'horloge économique de l'ifo montre donc encore un tableau plus pessimiste qu'au point bas de la crise financière (graphique). Mais il n'en reste pas moins que toute reprise commence par un premier pas. Selon la diction de l'Institut ifo, une triple amélioration consécutive des attentes des entreprises serait le signe d'un redressement de l'économie. Cela peut être le cas au plus tôt à la fin du mois de juillet. Compte tenu des effets économiques de second tour incalculables de la pandémie, il faudra attendre jusque-là avant de pouvoir donner le feu vert à l'économie
Conclusion :
Les indicateurs de sentiment qui demandent maintenant si la situation économique sera plus favorable, stable ou moins favorable dans six mois donnent une image trop optimiste de l'économie. Pour l'indicateur du marché boursier des valeurs privées, cela signifie que la pondération boursière recommandée, dérivée de l'indicateur ifo et d'un calcul de la juste valeur, reste dans une fourchette de 30 à 70 %. Une augmentation serait indiquée au plus tôt fin juillet, si les attentes des entreprises continuent à s'améliorer au cours des deux prochains mois.
Comme le sismographe du marché des capitaux est dominé par la probabilité d'une turbulence positive du marché, 60 % des capitaux destinés aux investissements en actions devraient être investis. 40 % doivent être conservés en espèces afin de se préparer à d'éventuels revers.
Votre
Klaus Meitinger
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