Des risques incalculables pour les investisseurs.
Il y a quelques règles d'or à respecter lors de l'utilisation de modèles de marché des capitaux. N'interviens jamais manuellement dans ton modèle. Et n'essaie pas d'anticiper l'évolution des variables d'entrée.
Les situations exceptionnelles nécessitent toutefois des mesures exceptionnelles. C'est pourquoi nous souhaitons aujourd'hui vous donner un aperçu de la salle des machines du modèle boursier private-wealth.
Dans le modèle, nous utilisons les prévisions d'activité de l'ifo dans l'industrie allemande comme indicateur de l'influence de la conjoncture sur la bourse. Si elles se détériorent, cela indique un ralentissement de l'économie avec des répercussions négatives sur les revenus des entreprises. Si les attentes s'améliorent, il faut s'attendre à l'avenir à des impulsions positives de la part des bénéfices des entreprises et à une hausse du cours des actions. La règle est la suivante : pour qu'une nouvelle tendance s'établisse, les attentes doivent évoluer trois fois de suite dans la nouvelle direction.
Actuellement, cet indicateur conjoncturel est positif. Un retournement de tendance à la baisse serait donc signalé par un recul des attentes commerciales à trois reprises. Cette fonction d'alerte précoce a bien fonctionné dans un cycle économique normal. Mais dans des situations extrêmes - pandémie ou conflit armé - elle n'a qu'une utilité très limitée.
Pour votre information, l'institut Ifo demande aux entreprises d'indiquer leurs attentes pour les six prochains mois comme étant "plus favorables", "stables" ou "moins favorables". Le solde des attentes est alors la différence entre les pourcentages des réponses "plus favorable" et "moins favorable".
Quelle sera cette valeur en mars, compte tenu des menaces sécuritaires et des risques pour l'économie liés aux sanctions et aux incertitudes concernant l'approvisionnement énergétique ? De notre point de vue, il est très probable que la grande majorité des personnes interrogées estiment que leurs perspectives seront moins favorables à l'horizon de six mois. Les prévisions d'activité diminueraient alors considérablement, non pas progressivement comme dans un cycle économique normal, mais rapidement et brutalement. Au final, cela équivaudrait à un signal de vente de l'indicateur conjoncturel.
Nous avons donc simulé la réaction de l'indicateur boursier à une telle évolution. Résultat : la part d'actions serait réduite à une fourchette comprise entre 45 et 75 pour cent de la part d'actions prévue individuellement.
A l'intérieur de cette fourchette, nous nous basons sur les résultats du sismographe du marché des capitaux. Nous attendons donc avec impatience les nouvelles données que nous pourrons probablement mettre à votre disposition demain. Veuillez vous inscrire avec votre adresse e-mail sur www.private-wealth.de pour un abonnement d'essai gratuit de six mois, afin que nous puissions vous envoyer dans ce cas un "private-wealth-alert".
La conclusion :
L'évolution actuelle montre les limites des modèles boursiers. Compte tenu de la probabilité extrêmement élevée d'influences négatives sur la conjoncture mondiale, il convient de se positionner de manière plus défensive. Le corridor d'une quote-part d'actions comprise entre 45 et 75 pour cent est à notre avis un bon point de repère à cet égard.
Cordialement, je vous prie,
Votre
Klaus Meitinger
Remarque : malgré le soin apporté à la sélection des sources, nous déclinons toute responsabilité quant à l'exactitude du contenu. Les informations contenues dans private wealth sont fournies à titre informatif et ne constituent pas une incitation à l'achat ou à la vente de valeurs mobilières.